Source: https://www.bertha-dudde.org/fr/proclamation/6233
6233 Souffrance et mort....
9 avril 1955: livre 67
Ma souffrance et Ma mort sur la croix ne pouvaient pas être éludées. Si l’œuvre de rédemption pour vous autres hommes devait être achevée, œuvre qui vous libérait de toute culpabilité, il fallait que Je vide la coupe jusqu’à la lie, que Je prenne tout sur Moi.... Seule, la reconnaissance de votre situation pitoyable Me motivait à faire cette offrande, car Mon cœur était plein d´amour pour vous.... et cet amour voulait vous décharger de la destinée atroce qui vous attendait après votre mort corporelle.... Comme Je connaissais ce sort atroce, comme Je pouvais faire passer devant Mon regard aussi bien les béatitudes du règne de la lumière que les souffrances et tourments du règne des ténèbres, et parce que Mon amour vous visait, vous qui étiez Mes frères déchus, voilà pourquoi Je cherchais une échappatoire qui pût détourner votre sort atroce.... Je Me chargeais Moi-même de toute la culpabilité du péché pour la porter à la croix....
Ce que matériellement on attentait à Moi n’était pour ainsi dire qu’un symbole de ce que le fardeau total du péché signifiait pour Moi, un fardeau infiniment opprimant, douloureux et renversant qui Me jeta par terre à maintes reprises et que pourtant Je portais par amour extrême.... J’ai pris sur Moi tout ce que Mon corps a pu supporter, car Je portais pour vous le fardeau des péchés, Je voulais, Moi, en achever l’expiation qu’irrévocablement vous auriez dû payer.... réparation que, de toute éternité, vous n’auriez pas été capables d’acquérir. J’ai souffert et J’ai lutté, J’ai véritablement sué du sang, J’ai regardé dans toutes les profondeurs de l’enfer, et l’angoisse et l’horreur ont déchiré Mon âme ....J’ai supporté tout ce que vous auriez dû souffrir vous-mêmes.... Et Mon amour pour vous M’a donné la force de tenir ferme jusqu’à l’heure de la mort.
Il n’y a rien qui puisse être comparé à Mes souffrances, aucun homme n’en aurait supporté cette mesure.... Pourtant, Je Me suis offert volontairement parce que Je savais qu’il n’y avait pas d’autre moyen de vous racheter des chaînes du Satan.... Je savais déjà à l’avance ce qui M’attendait, et Je portais aussi le fardeau de ce savoir pendant toute Ma vie, Je marchais consciemment le chemin dont le but final était la croix, mais Je souffrais indiciblement par ce savoir et par conséquent, Je ne pouvais jamais être gai parmi les Miens.... Je voyais la calamité prescrite aux âmes, Je voyais que leur conduite sur la terre ne leur apporterait aucun succès si Je ratais et si Je ne les sauvais pas du péché et de la mort....
Et ce savoir renforçait Ma volonté de manière que sans résistance Je Me résignais au sort qui a été la fin et le but de Ma course terrestre.... Mais il Me fallut lutter jusqu’au dernier moment, jusqu’au dernier moment le fardeau s’est présenté devant Mes yeux si monstrueux que Je sentais Mes forces fléchir et c’est pourquoi en homme Je priai Dieu que cette coupe s’éloigne de Moi.... Mais la force de Mon amour était plus grande que Ma faiblesse humaine.... Et le jour de Mes souffrances indicibles et de Ma mort à la croix devint pour vous autres hommes le jour de la rédemption de toute culpabilité.... Et c’était ce savoir-là qui faisait que Je supportais tout en toute patience, de sorte qu’enfin, Je pus M’exclamer : «Tout est accompli....» Et Mon âme put retourner dans le lieu d’où elle était venue, par Ma mort survint la réunification totale avec le Père Dont Moi aussi Je fus issu jadis....
Amen
Traduit par Jean-Marc Grillet